Le bonheur au travail: illusion ou véritable levier de performance pour l’entreprise ?

Le film « Le Bonheur au travail » de Martin Messonnier a été présenté en avant-première dans le cadre des Journées du Bonheur au travail qui ont eu lieu du 12 au 14 février à La Gaîté Lyrique à Paris.

Diffusion sur Arte le 24 février (et visible ensuite en replay pendant 60 jours)

Ce film a nécessité de la part de ses auteurs une enquête internationale qui a duré plusieurs années et qui fait notamment la part belle aux entreprises « libérées », chères à Isaac Getz, qui décident de remettre le salarié au cœur du travail.

Pour la première fois sans doute, on a alors l’opportunité de voir s’enchaîner une série d’interviews hautes en couleurs avec collaborateurs et dirigeants qui n’hésitent pas à affirmer leur volonté de faire bouger les lignes ou même comme le dit clairement Carlos Verkaeren dans cette quête de sens qui semble indispensable à ce fameux bonheur revendiqué, de « changer le monde » !

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Des collaborateurs heu-reux, une performance retrouvée

L’exemple POULT

Parmi les entreprises visitées, on notera POULT, la fabrique de gateaux de Montauban, au bord du gouffre il y a plusieurs années et qui ne devrait grandement son salut qu’à un changement radical d’organisation qui a fait  disparaitre toute notion de hiérarchie. Les managers deviennent des animateurs qui accompagnent leurs équipes avec fermeté et bienveillance.

Non seulement tout le monde y trouve son compte …. mais la performance économique est au rendez-vous.

 

L’exemple HCL

Au delà des frontières hexagonales, Martin Messonnier a également posé sa caméra en Inde dans l’entreprise HCL dont le patron Vineet Nayar est le fameux auteur de « Les employés d’abord, les clients ensuite » (dont nous vous recommandons la lecture toutes affaires cessantes !)

Chez HCL on a notamment instauré une évaluation à 360° à la Airbnb (Hosts-Guests) qui a semble-t-il influé sur la régulation des feedbacks, des frustrations qui pouvaient exister

 

L’exemple Gore

Extrait d’une Interview du réalisateur Martin Messonnier dans L’Usine Nouvelle (février 2015)

Le problème c’était de rendre compréhensible leur mode de fonctionnement.La philosophie du Groupe de textile Gore est très différente de tout ce qu’on peut voir. Leur première valeur est de gagner de l’argent en s’amusant. Pour cela, ils ont mis en place de nombreuses règles pour stimuler la créativité. Par exemple, tout nouveau venu a un sponsor qui lui fait découvrir l’entreprise et l’aide à se constituer un réseau. Une personne peut en changer si cela se passe mal. De même, l’entreprise s’intéresse aux passions personnelles des employés en se demandant comment elles peuvent les mettre au service de l’entreprise.

A signaler que Gore (10.000 employés), a réussi à pérenniser son modèle, plutôt étonnant, avec tout un vocabulaire dédié. Les salariés sont des « associés », il n’y a pas de hiérarchie, mais des « leaders » et chacun est aussi parrainé par un « sponsor ». Les employés sont invités à trouver leur « sweet spot « : le point de rencontre entre leurs compétences, leurs intérêts et les besoins de l’entreprise. Ils ont l’air épanouis.

Bref … si ça fonctionne dans ces entreprises pourquoi pas dans la vôtre ?

Pourquoi ne pas évoluer dans une entreprise dont les salariés ont un vrai plaisir à venir travailler.

engagement

Bref… pourquoi ne pas repartir à la reconquête du bonheur de vos salariés ? Le jeu en vaut incontestablement la chandelle et l’agence « En effet Qui d’autre ? » peut vous aider.

Unissons nos forces, appelez-nous !

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