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Le petit ABCDaire (glossaire) des termes ou concepts de l’Intelligence Collective qui suit se construit au fil de l’eau. Les définitions ont été soit copiées d’articles trouvés sur le web ou dans divers ouvrages, soit établies par l’auteur elle-même.
Certaines définitions n’ont pas été référencées, par erreur ou par oubli. L’auteur prie les auteurs de ces définitions de l’en excuser et de lui en attirer l’attention afin que les corrections puissent être faites et leur rendre ainsi hommage.
Merci.
A
Auberge espagnole – Autogouvernance
Auberge espagnole :
- Auberge où l’on ne sert pas à manger, où l’on ne mange que ce que l’on a apporté.
- Repas qui consiste à manger ce que chaque convive a apporté.
- (Figuré) idée à la mode, un peu creuse, où chacun comprend le sens qu’il amène.
Autogouvernance
voir aussi Gouvernance
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B
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C
CERCLE OU CERCLE DE DIALOGUE

Le cercle est une méthodologie moderne qui fait appel à une tradition ancienne.
Le cercle aide les gens à retrouver dans des conversations puissantes qui permettent de dialoguer, de se ressourcer et d’évoluer en s’appuyant sur la sagesse collective.

Cette méthodologie est basée notamment sur les travaux de Ann Linea et de Christian Baldwin ( in « The circle way, à leader in every chair« )
- Le cercle est une forme où tout le monde peut se voir et s’écouter.
- Le cercle est un processus de groupe qui soutient chaque voix vers une prise de décision collaborative.
- Le cercle est une expérience de partage d’histoires, d’accueil et de pensées diverses et d’encouragement de résolution créative de problèmes.
MOOC#10 Université du Nous : La pratique du cercle.
MOOC#13 Université du Nous Communiquer en cercle .
MOOC#14 Université du Nous: La CNV au service de la posture en cercle
Co-dévelopement
Le Co-développement professionnel réunit un groupe de personnes qui partagent des problématiques professionnelles, vont apprendre ensemble et cultiver une « intelligence collective » grâce à un processus en six étapes structurant la parole, l’écoute et la réflexion et incitant à l’action.
DÉROULÉ TYPE D’UNE SÉANCE
Retour sur la séance précédente : le client de la séance précédente fait un retour sur ses expérimentations.
Choix du nouveau sujet de consultation s’il n’a pas été décidé au préalable.
Ensuite les échanges du groupe sont structurés par un processus de consultation en six étapes invariables :
1. Exposé d’une problématique, d’un projet ou d’une préoccupation (les 3 P)
Le client expose…la situation, les consultants écoutent.
2. Clarification
Les consultants posent des questions… le client répond et précise.
3. Contrat
Le « client » formule sa demande au groupe et précise le type de consultation souhaitée. Les consultants s’assurent avec le client que le contrat permettra la consultation.
4. Consultation – exploration
Les consultants réagissent : ils partagent leurs impressions, questions réflexives, réactions, commentaires, idées, suggestions… Le client écoute sans débattre, fait préciser au besoin, et note les suggestions des consultants.
5 Synthèse des apprentissages et plan d’action par le « client »
Le client assimile l’information, indique ce qu’il retient, et conçoit un plan d’action. Pendant ce temps, les consultants font la synthèse de leurs apprentissages du jour
6 Apprentissage et Régulation
Le client et les consultants décrivent leurs apprentissages. Ils se régulent et évaluent la session.
Source Association Française du Codeveloppement Professionnel
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D
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E
Elections sans candidats
Processus issu de la Sociocratie
En résumé :
Choisir et affecter une personne dans une fonction ou déléguer une tâche à un membre du cercle s’effectue au moyen d’un vote sans candidat déclaré.
Chaque membre du cercle propose la personne qu’il estime la plus adaptée à la fonction en justifiant son choix.
Le facilitateur du cercle propose alors un candidat qui est accepté ou non par consentement.
En vidéo :
L’Election Sans Candidat (ESC) from Universite du Nous – UdN
ou encore
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F
Facilitateur – Facilitation
Métier encore méconnu, le facilitateur aide un groupe à comprendre ses objectifs communs et l’accompagne pour s’organiser et atteindre ces objectifs. Il emploie le plus souvent des outils et méthodes d’intelligence collective pour faciliter les réunions.
Forum ouvert
Un Forum Ouvert… ça marche comment ?
Forum Ouvert : La loi des 2 pieds
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G
Gestion par consentement (GPC)
La gestion par consentement est la pratique de décision collective associée à la sociocratie, un modèle organisationnel issu des théories systémiques qui a émergé en Hollande dans les années 70 sous l’impulsion de Gerard Endenburg. Il vise à favoriser l’expression et la responsabilité des membres de l’organisation à travers notamment la co-décision dans une relation d’équivalence au pouvoir. Ce dernier point introduit une forme d’organisation construite en cercles qui délimitent les différents périmètres d’autorité d’une organisation.
La prise de décision par consentement se différencie de la prise de décision par consensus : en consensus tout le monde dit « oui », en consentement, personne ne dit « non ». Cela sous-entend que lorsque l’on prend une décision par consentement, on ne va pas chercher la « meilleure solution » mais l’on va partir du principe qu’une bonne décision est celle qui respecte les limites de celles et ceux qui devront l’assumer, et qui ne compromet en rien la capacité de l’organisation à mener à bien sa mission. Le consentement implique qu’une décision ne peut être prise que lorsqu’il n’y a plus d’objection raisonnable à celle-ci. Tant qu’il y a des objections, l’ensemble du groupe est mobilisé pour bonifier la proposition. Ainsi, les objections permettent de révéler les limites avec lesquelles le groupe devra composer et indiquent donc l’espace de liberté dont le cercle dispose.
L’affectation des personnes à leurs fonctions ou la délégation d’une mission peut également se réaliser par consentement. On utilise alors un second processus sociocratique appelé «l’élection sans candidat » qui, par définition, permet d’ouvrir une grande diversité d’opportunité au groupe puisqu’au départ il est possible d’élire chacun des membres de l’organisation. Elle permet de mettre en lumière les qualités requises pour le poste et de valoriser les richesses humaines disponibles.
[Extrait du guide des outils pour agir publié par la Fondation Nicolas Hulot et réalisé en partenariat avec L’Université du Nous.]
voir aussi Sollicitation d’avis (in Frédéric Laloux – Reinventing Organizations)
Gouvernance
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H
Holacratie
L’holacratie (holacracy en anglais) est un système d’organisation de la gouvernance, fondé sur la mise en œuvre formalisée de l’intelligence collective. Opérationnellement, elle permet de disséminer les mécanismes de prise de décision au travers d’une organisation fractale d’équipes auto-organisées. Elle se distingue donc nettement des modèles pyramidaux top-down.
L’holacratie a été adoptée par plusieurs organisations (aux États-Unis, en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Nouvelle-Zélande). Elle est fréquemment comparée à la sociocratie, bien que des différences significatives existent entre les deux approches.
Bernard Marie Chiquet (Igi Partners) est le représentant du mouvement en France.
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I
Intelligence Collective
L’intelligence collective désigne les capacités cognitives d’une communauté résultant des interactions multiples entre ses membres (ou agents). La connaissance des membres de la communauté est limitée à une perception partielle de l’environnement, ils n’ont pas conscience de la totalité des éléments qui influencent le groupe. Des agents au comportement très simple peuvent ainsi accomplir des tâches apparemment très complexes grâce à un mécanisme fondamental appelé synergie ou stigmergie[réf. souhaitée].
Les formes d’intelligence collective sont très diverses selon les types de communauté et les membres qu’elles réunissent. Les systèmes collectifs sont en effet plus ou moins sophistiqués. Un groupe est souvent une somme de belles individualités mais, avant tout, des individualités. En utilisant et en favorisant les interactions au sein du groupe, l’intelligence collective prend le dessus. Les sociétés humaines en particulier n’obéissent pas à des règles aussi mécaniques que d’autres systèmes naturels, par exemple les colonies d’insectes .
Les caractéristiques de l’intelligence collective sont, pour les plus simples d’entre elles :
- Une information locale et limitée : chaque individu ne possède qu’une connaissance partielle de l’environnement et n’a pas conscience de la totalité des éléments qui influencent le groupe.
- Un ensemble de règles simples : chaque individu obéit à un ensemble restreint de règles simples par rapport au comportement du système global.
- Des interactions sociales multiples : chaque individu est en relation avec un ou plusieurs autres individus du groupe.
- Une structure émergente utile à la collectivité : chaque individu trouve un bénéfice à collaborer (parfois instinctivement) et sa propre performance au sein du groupe est meilleure que s’il était isolé.
Pour Pierre Lévy, auteur de l’Intelligence collective – Pour une anthropologie du cyberespace, il s’agit d’une « intelligence partout distribuée, sans cesse valorisée, coordonnée en temps réel, qui aboutit à une mobilisation effective des compétences ».
Pour Denis Cristol et Cécile Joly l’intelligence collective ne se limite pas à la dimension cognitive et à la résolution de problème mais se situe comme « une finalité humaine caractérisée par un déploiement progressif et distribué : des énergies, des corps, du pouvoir, des motivations, des visions. Cette finalité de contribution au vivant s’élabore par émergence aux interactions sociales et naturelles du milieu. Elle prend en compte à chaque instant les émotions humaines en jeu. Sans prise en compte de son milieu, il n’y a pas d’intelligence collective ».
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O
Entreprise Opale
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P
Plénitude des collaborateurs
La méthode de restitution POP-CORN
La restitution « pop-corn » ressemble à ce que fait une poignée de grains de maïs dans une poêle chaude : les grains éclatent au fur et à mesure, de tous côtés, d’abord lentement, puis rapidement, jusqu’aux derniers grains qui prennent leur temps. L’animateur sollicite une, et une seule, idée d’un participant (ou d’un sous-groupe). Puis il fait réagir les autres participants (ou sous-groupe) pour compléter et préciser l’idée. Il passe ensuite à une deuxième sollicitation, et ainsi de suite jusqu’à ce que l’ensemble des idées ait été partagées et rassemblées de façon lisible sur un support commun. Cette méthode permet de rédiger avec la contribution, l’attention et la validation du groupe la synthése de la production sur le thème du travail.
P
Principe des pratiques collaboratives

« Ces moments informels doivent être structurés en temps, en animation et en principes. Pour garder la spontanéité
et l’énergie des participants, les séances d’innovation managériale doivent être courtes, des séquences de 1 h-1 h 30 isolées ou dans le cadre d’un séminaire. Il est nécessaire d’avoir un animateur/facilitateur qui veille au bon déroulement des échanges et s’assure que tous les participants respectent les cinq principes de participation à
une séance collaborative mentionnés dans le schéma ci-dessus : la bienveillance, l’écoute, la non-mention de sa position hiérarchique, la participation active aux échanges et ne pas profiter de l’occasion pour traiter des polémiques. »
Sociocratie
Etymologie : de société, venant du latin socius, compagnon, associé, et du grec kratos, pouvoir, autorité.
La sociocratie est un mode d’organisation du pouvoir où celui-ci est exercé par l’ensemble de la société. Le mode de prise de décision et de gouvernance permet à une société, un groupe, une entreprise, une organisation, de se comporter comme un organisme vivant et de s’auto-organiser.
Synonyme : management participatif.
L’adjectif « sociocratique » qualifie ce qui se rapporte à la sociocratie.
Un sociocrate est un partisan de la sociocratie.
Le concept de sociocratie a été élaboré par le philosophe français Auguste Comte (1798-1857), fondateur du positivisme, considéré comme le père de la sociologie.
« Délivrer l’Occident d’une démocratie anarchique et d’une aristocratie rétrograde, pour constituer, autant que possible, une vraie sociocratie, qui fasse sagement concourir à la commune régénération toutes les forces humaines. » (Catéchisme positif, 1852, p. 2)
Auguste Comte
La différence avec la démocratie vient du fait que dans cette dernière le pouvoir est détenu par le « demos », le peuple, des personnes qui n’ont pas nécessairement de liens entre eux, hormis un ensemble de valeurs. Dans la sociocratie le pouvoir appartient au « socios », un ensemble de personnes qui partagent des relations significatives entre elles.
La méthode sociocratique moderne a été mise au point par l’ingénieur hollandais en électrotechnique Gerard Endenburg, né en 1930. Elle est fondée sur quatre règles de fonctionnement.
- La prise de décision par consentement
La prise de décision par consentement s’applique aux décisions politiques (fonctionnement de l’unité ou organisation du travail), mais pas aux décisions opérationnelles (le travail au quotidien). Le consentement est considéré comme acquis lorsque personne n’a d’objection importante et raisonnable. Si une objection est émise, le groupe travaille à la lever avec celui qui l’a émise. S’il y parvient la décision est prise, sinon un processus d’escalade dans la structure de l’organisation permet d’éviter le blocage. - Le cercle
Toute personne appartenant à une structure opérationnelle est membre de droit d’un cercle chargé de la prise des décisions politiques relatives à cette structure. Un cercle peut être créé pour résoudre des problèmes spécifiques. Il est maître du pilotage, de l’exécution et de la mesure de ses processus.
Les règles de fonctionnement des cercles sont établies selon le principe du consentement de ses membres. Un facilitateur est choisi pour animer les réunions selon les méthodes sociocratiques, ainsi qu’un secrétaire pour rédiger les comptes rendus.
Un cercle s’inscrit dans une hiérarchie de cercles et doit tenir compte des besoins des cercles supérieurs et des cercles inférieurs. Le cercle de plus haut niveau, correspond au conseil d’administration. - Le double lien
Un double lien est établi entre chaque cercle et son cercle de niveau supérieur. Le responsable de l’unité opérationnelle est choisi par le cercle de niveau supérieur. Une deuxième personne, distincte de la précédente, est choisie par le cercle pour participer au cercle de niveau supérieur. Il peut ainsi donner ou non son consentement aux décisions qui y sont prises. Ces deux personnes sont membres à part entière des deux cercles. - L’élection sans candidat Choisir et affecter une personne dans une fonction ou déléguer une tâche à un membre du cercle s’effectue au moyen d’un vote sans candidat déclaré. Chaque membre du cercle propose la personne qu’il estime la plus adaptée à la fonction en justifiant son choix. Le facilitateur du cercle propose alors un candidat qui est accepté ou non par consentement.
- Les organisations qui ont mis en place la sociocratie constatent :
un gain d’efficacité notamment grâce à la règle du consentement qui permet une prise de décision sans délai et sans résistance.
une meilleure flexibilité et vitesse d’adaptation de l’organisation aux changements,
une amélioration de la créativité,
une meilleure résolution des problèmes,
une baisse de l’absentéisme,
un accroissement du degré d’engagement et d’identification du personnel à son organisation,
et pour les membres de l’organisation:
un plus grand sentiment d’appartenance,
une meilleure image de soi
une amélioration des relations.
Selon le site Internet www.sociocratie.net, plus de 200 structures (entreprises, écoles, hôpitaux, services de police, organisations sans but lucratif, etc.) fonctionnent actuellement en France selon les méthodes de la sociocratie.
Aux Etats-Unis, la sociocratie est aussi appelée « gouvernance dynamique » (Dynamic Governance).
Voir aussi Holacracie
Articles
Quelle différence entre Sociocratie et Holacracie ?
Sollicitation d’avis
Dans son livre « Reinventing Organisations », Frédéric Laloux indique que dans la majorité des entreprises en autogestion qu’il a étudiées, le système de décision est basé sur ce que Denis Bakke, ex-CEO d’AES, a appelé la « Sollicitation d’avis » (Advice process).
« Avec la sollicitation d’avis, toute personne est habilitée à prendre n’importe quelle décision, mais doit solliciter l’avis de ceux qui sont concernés et des spécialistes du sujet. »
Frédéric Laloux, Reinventing Organisations, chap. 2.3
Dans ces entreprises, la plupart du temps, la personne qui va décider est celle qui est la plus concernée par la question et qui porte l’idée. Elle a donc l’obligation de consulter et d’interroger toutes les personnes concernées et impactées par la question ainsi que tous les experts de cette matière. Par contre, elle n’a aucune obligation de tenir compte de leurs avis. L’objectif du processus n’est donc pas d’arriver à un compromis. Le décideur reste pleinement responsable de sa décision.
La décision par sollicitation d’avis donne des résultats étonnants. En l’analysant de plus près, cette approche présente de nombreux avantages :
- Responsabilité : la personne ou l’équipe qui porte la décision porte toute la responsabilité des conséquences de celle-ci. Le niveau de responsabilisation est donc très élevé.
- Humilité : le processus oblige à demander l’avis des autres et à reconnaitre les experts dans le domaine concerné.
- Appartenance : les personnes consultées se sentent importantes et reconnues tout en restant libres de donner leur avis sans aucune pression, en toute transparence.
- Formation : en allant à la rencontre des experts, celui qui est appelé à décider apprend de ses pairs tout ce qui concerne le sujet traité. Plus que pendant n’importe quelle formation, son implication et la responsabilité qu’il s’apprête à prendre le poussera à comprendre tout ce que les experts lui expliqueront.
- Circulation de l’information : chaque personne concernée par la décision est consultée, ce qui fait parvenir l’information exactement là où elle doit être et pas ailleurs.
- Rapidité : fini les va-et-vient d’un étage à l’autre de la pyramide, les explications répétées maintes fois pour que ceux qui doivent dire oui comprennent enfin les enjeux. Le décideur est le seul pilote.
- Apolitique : personne n’a plus le pouvoir de bloquer le processus, le décideur à tout en main.
- Enfin, le bénéfice essentiel de cette approche est la qualité de la décision car le décideur est le plus proche du sujet, le plus concerné, et est donc le plus à même d’en faire la meilleure synthèse. De plus, il supportera toutes les conséquences de la décision qu’il prendra.
« Toute solution qui veut être efficace à long terme doit permettre aux gens de prendre en charge leurs propres problèmes. »
Dennis Meadows
voir aussi Gestion par consentement
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T
Triangle de Karpmann

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W
WorldCafé
Le “World Café”, une méthodologie d’Intelligence collective qui encourage les conversations et échanges de savoirs par la rencontre authentique.
Prendre place, c’est aussi être porté par l’enthousiasme du regard de l’autre !
Et bonne nouvelle, on peut organiser un World café en présentiel ou en distanciel avec tout autant de réussite.
« Le World Café est une pratique collaborative née aux États-Unis en 1995 et qui, depuis peu, séduit de plus en plus de manageurs français », explique-t-elle. On doit le premier à Juanita Brown et David Isaacs, auteurs de l’ouvrage « World Cafe: Shaping Futures conversations (Version papier / Version Kindle). Traduction du concept : « des discussions qui comptent ».

« Le principe est de préparer en amont des questions auxquelles on ne sait pas répondre et de les soumettre à un groupe qui va réfléchir ensemble, poursuit-elle. Il y a justement plusieurs temps de questionnements qui permettent d’approfondir ces sujets et de mélanger différentes perspectives. »
Ressources :
theworldcafe.com
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